photo & peinture : les 2 sinon rien
Pour faire (très) court ici, j’aime tout autant la photo que la peinture. Sommée (et assommée) souvent de choisir entre les deux médias, je ne me suis jamais résolue à choisir. Ce serait m’amputer. Rien de moins. Les amours peuvent être plurielles.
L’une et l’autre techniques alternent au gré du vent, des humeurs, des heures, des envies. Et des projets. Convaincue de la force des images, de leur puissance poétique […], j’aime à photographier ou à croquer les p’tits riens ou les paysages.
Et si, pendant fort longtemps, l’humain.e a déserté mes clichés, il est revenu en force ces dernières années.
portfolio en images et en mots
Dans ce portfolio, les images sont présentées par thème et par technique, par commodité dirons-nous, cela alors que j’expose souvent clichés photo et peintures. J’aime jouer sur la complémentarité entre les 2 techniques.
Entre beau et terrien, tendre et noir et blanc
Ainsi que expliqué ici et là, si je me plais à montrer le beau, ma photo se veut aussi terrienne, réaliste. Mon travail a évolué ces dernières années vers le noir et blanc, vers l’humain.e.
Vous verrez que je glane de nombreuses images depuis ma « bagnole », au gré des déplacements. Profiter des déplacements pour rentabiliser le temps et glaner des images qui manquaient dans ma photothèque.
Sensible à l’écologie, j’ai beaucoup photographié des « jolis » panoramas, mis en boîte les fleurettes et scènes du jardin, attentive à montrer le beau (explications + : Bulles de Vie). Reste qu’à un moment, je me suis demandée : qu’est-ce que cette photographie-là raconte de l’époque ?
Je me suis donc lancée – en parallèle d’une glane au poétique – au jeu d’une photographie que je qualifierais de terrienne.
J’ai eu l’envie, le besoin aussi de photographier l’époque dans ce qui me questionne, sinon me choque. Nos routes, nos 4 voies, nos arbres ratiboisés par commodité ou par méconnaissance, par bêtise ou ignorance, nos paysages martyrisés ont donc pris place dans ma photo.