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paysomes – nouvelles d’avant-publication

Paysômes – nouvelles d’avant publication

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Salut à vous,
Un petit mot comme j’aime en faire. tu sais, ton un peu désabusé. C’est sans doute parce que les vacances arrivent. Que le corps et plus encore la tête ont besoin de repos.
Ça infuse, là-dedans. Çà surchauffe. Est-ce que je vais arriver à dire, à exprimer tout ce que j’ai envie d’exprimer ?
Paysômes.
Je l’ai fait relire. E (un homme et paysan) m’a dit à propos du complementerre du livre où j’évoque mon parcours : « on sent trop ta colère, peut être qu’elle dessert ton propos ».
Peut être. Mais. Encore être gentille fille ? et se taire. Se taire et se tuer, se consumer. […]
J’ai écrit Paysômes, encore une fois, avec un regard que j’ai voulu lucide et humain sur les gens – les hommes – de la terre. Comme pour le livre précédent, j’ai usé du « je » pour écrire. Paraît que c’est plus vivant. Plus immersif. J’ai usé du présent. Le passé simple est trop ronflant. Mais surtout, le présent car ce livre se conjugue au présent.
C’est raconter les vivants dont j’ai envie.
C’est raconter ces gens des champs, ces champs de bien allais-je écrire – ces gens conscients de la planète, des autres.
Et oui, en écrivant, ma colère est remontée.
Ma colère, celle de la jeune femme que j’ai été.
De celle qui s’est engagée dans l’agriculture bio avec tout son coeur, toute son âme. Pour donner à bouffer, pardon, donner à nourrir le monde avec le meilleur.
J’ai sué, beaucoup, j’ai pleuré, souvent, de dépit, de fatigue, devant mon pétrin, quand le pain voulait pas pousser. J’ai ragé de colère quand je trouvais pas de terre quand le monde entier gueulait aux installations des jeunes.
J’ai vécu l’isolement, j’ai vécu l’intimidation – ca dit pas son nom. C’est après que j’ai réalisé la violence et la suffisance de ces hommes, ces « saigneurs » de la terre. Ceux qui se croient tout puissants et estiment que toi, la jeune, la femme, la bio, t’as pas droit à la terre.
Les années ont coulé. Les blessures ont cicatrisé mais rien n’est oublié. J’aurai peut être l’envie d’en témoigner un jour. D’ici là, je finis Paysômes.
Je finis de choisir les images pour le livre.
Faire un beau livre pour rendre hommage à ceux qui s’engagent.
J’ai achevé, hier, une vidéo de présentation.
4 minutes où j’évoque ces hommes, mes hommes. Car la question me sera posée 1000 fois : pourquoi écrire sur les hommes ?
Réponse en images, en mots.
Texte tendance poétique.
Si je fais appel à vous, c’est parce qu’ai la ferme envie de participer activement, réellement à un autre monde, un peu plus vert, un peu plus beau.
Dire la sensibilité des hommes y participe je crois.
Mais ouais (j’adorais user de ce mot pour faire rager ma grand-mère), j’ai besoin de soutien. Je peux m’en passer dans l’absolu mais comme je l’ai dit 1000 fois, faire un livre, c’est peut être bien, mais être lue, c’est quand même (vachement) mieux.
Car les livres, ça coûte du blé et je n’en produis plus guère.
Et j’y crois encore, à ce livre. A son utilité.
Ma correctrice m’a assuré que c’était un livre à mettre entre toutes les mains.
C’est con mais je le crois aussi – foin des humilités mal placées.
Je fais appel à vous car là, j’aimerais donner tort à ma mère. Elle, ma mère, grande amatrice de mediumnité, m’a assuré : « va falloir prendre un vrai boulot, ma fille ». Maman, m. Je crois que je fais un vrai boulot.
Quoi ? je vous invite à prendre 4 minutes et à liker la video. Ca c’est déjà un soutien concret.

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