non à un atelier et oui au podcast
Moi qui annonçais un nouveau lieu – un atelier – à Concarneau, je préfère renoncer. Ou plutôt choisir une autre voix. Oui, je vais suivre mon intuition : celle qu’il est temps pour moi de me consacrer à mes projets de conférence et de podcast (dont le questionnaire de création/réflexion est toujours en ligne).
Eléments. Avec 1 question concrète : qui serait partant.e pour travailler à un projet de lieu collectif sur Concarneau (lieu culturel s’entend) ?
Bonjour à vous,
Info.
Il est des décisions que l’on prend et dont on sent, très vite, qu’elles ne sont pas les bonnes.
Il en va ainsi pour la décision de partager un local à Concarneau.
J’ai très vite senti que, là où d’habitude, je suis d’un entrain dingue, je renâclais. Arrêter ? continuer ? repartir quitte à faire les filles qui ne savent pas ce qu’elles veulent ? (mon Dieu, mais que vont dire/penser les autres ?)
Bah, avec l’âge, disons que j’apprends à m’écouter, moi, mes intuitions ou ce que vous voulez. J’ai tranché : je vais repartir.
Car d’autres aventures pro m’attendent. Parce qu’aujourd’hui, j’ai envie d’autres choses, d’autres façons de travailler.
Je vous ai évoqué le podcast ? Oui, ce projet-là me met en joie. Et c’est donc sur ce projet-là que j’ai décidé de me centrer.
Reprendre un atelier n’est plus ma priorité.
Pour plein de raisons : je sature d’attendre les passages dans des quartiers peu fréquentés (j’ai confondu atelier et boutik, occasion de rappeler aussi que trouver un atelier reste un enjeu pour plein d’entre nous), je sature de payer des loyers à fond perdu (c’est mon sentiment : sans doute un atavisme : mon père était maçon et ne pariait que dans la pierre).
e l’évoque surtout pour interroger : qui serait partant pour un projet d’acquisition collectif sur Concarneau ?
Cela me mène à aborder un point économique : oui, les temps sont durs pour les artistes et les créateurs. C’est con : j’ai l’impression de me répéter. Mais si je dis haut et fort ici, c’est aussi confortée (hélas !) dans ce constat par des échanges avec des pro du secteur, qui constatent la multiplication de la double-activité chez les pro de la création – au sens large.
Me concernant, je fais comme des paysans qui ont témoigné des coups durs : pour passer les tempêtes, ils ont réduit les charges. je fais tout pareil et vais donc rester bosser dans l’immédiat chez Lili – nom de ma caravane-atelier. (J’en suis heureuse, de ce chez-moi !)
(= Concrètement, je prends acte pour continuer d’œuvrer, autrement, sûre qu’il y a d’autres chemins.)
Voilà. Si je vous partage ici cette image de rose blanche, c’est pour vous/me rappeler que je continuerai à plaider pour les arts, comme un facteur de sensibilisation à l’écologie.
Je l’ai fait, et continuerai de le faire. Aussi, avant de quitter l’atelier partagé, je me disais que je proposerais bien des rencontres à destination de vous, des pro et des personnes intéressées par mon travail – ou plus exactement, de celles et ceux qui pourraient l’être mais ne saisissent pas le lien entre mon travail d’artiste et l’écologie (y compris la personnelle).
(merci pour vos avis.retours/suggestions).
Ce serait l’occasion d’un tour de piste, et d’organiser aussi quelques temps plus festifs – avec les copains musiciens et comédiens, etc.
Avis à qui seraient intéressé.e par venir chanter, jouer, …
J’attends vos retours rapides. Si les ateliers photo/aquarelles vous intéressent, pensez à me le faire savoir voir à vous inscrire sur mon site. Je les maintiendrai si cela vaut le coup (coût).
Sur ce, le tout meilleur à vous.
Johanne (soulagée)
Ps : je tiens à remercier ici ma chère ex-future coloc’ Julie de Boutok atelier vannerie. (Ma place est donc à prendre, avis à qui est intéressé.e)
les projets sur lesquels je vais mettre mon énergie
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