retour de p’tit dej bio – ou comment être confortée dans son travail (engagé)
Encore un dimanche passé au contact et cette fois-ci, sur une ferme. C’était p’tit déj bio à Laurenan, sur le lieu de Valérie Tabart (ex-paysanne boulangère) et Samuel Poilane, son époux.
Samuel, j’étais venue le rencontrer il y a 2 ou 3 ans pour causer moulin. Car Samuel est un des rares fabricants français de Moulin Astrié – ce moulin top qualité pour transformer le blé en farine. C’était à l’occasion d’un dossier réalisé pour ArMen, la belle revue régionale, et d’un grand angle tout dédié aux paysans-boulangers.
Bref, ce dimanche, c’était p’tit déj à la ferme et entreprise. L’occasion de rencontrer, de causer, beaucoup – de présenter mon travail et plus encore, certainement, d’écouter. Et que de témoignages recueillis.
« Je suis content d’avoir fait ce témoignage »
« La description que tu as faite de mon voisin est tellement vraie m’a prêtée à sourire »
3 ans après la sortie de Paysâmes
Il s’en est passé des choses. Et des échanges. j’avoue ne pas compter précisément mais je dois approcher de la centaine de rendez-vous, ici et là, dans toute la région.
Souvent, 4 ou 5 personnes, parfois 30, presque 40 pour les grands rassemblements. Voilà. Et j’arrive à la fin de mon stock de livres Paysâmes – 1e édition.
« Tant mieux ».
Oui, mais qu’est-ce que je vais vendre ? Paysômes, oui, mais quid des femmes ?
Alors, rééditer ? ou repartir sur un nouveau projet ? les deux ?
de la Bretagne à la France
Tout ça pour dire que Paysâmes version France et Navarre commence à se dessiner. Par goût de la rencontre, par la force dues choses donc (plus de livres !).
D’ailleurs, je compte commencer par l’extrême autre bout de France : la Corse. Oui, je vais voir ma bambina là-bas, dans les semaines qui viennent.
Si vous avez un contact d’une femme du côté de St Florent ou du Nord Corse, je prends.
Annonce faite.
Depuis 3 ans, il y a eu aussi Paysômes.
Ici, en manuscrit, un retour de Fernand – qui témoigne de la maladie pro agricole, pour que bougent les choses.
Comment vous dire ? Après cette dernière rencontre, ce dimanche, à Laurenan, chez Valérie Tabart, il reste à faire – il reste tant à faire.
Huguette et son mari sont venus me témoigner des pressions folles qu’ils ont subi, après avoir oser parler de la maladie. « Deux fois, j’ai fini au fossé, à cause d’un tracteur en face de moi sur la route. Faut pas dire. Ca dérange. »
Alors, oui, je crois que je vais repartir en collectage.
Pour montrer nos faisous. le courage qu’il faut parfois et surtout, parler des faisous pour montrer comme c’est possible de faire bio, bon, etc.
Et oui, j’insiste : je vais aussi bosser à ce podcast en parallèle, qui m’importe de plus en plus (questionnaire en ligne, je vous renvoie le lien).
Et ah, euh, oh : une bonne nouvelle est tombée : je vous en fait part par ailleurs.
Et ah, euh, oh : bonne semaine.
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