Podcast je sème tu sèmes on sème
La mise en ligne des épisodes est suspendue le temps de la réalisation de la campagne de financement participatif pour la conférence spectacle Je te dis M.
Le travail de montage est très long donc on priorise 😉
Genèse du projet
Raconter les faisous et donner à penser
L’idée ? Comme dans Paysâmes : raconter les « vraies » gens et la vraie vie. Envie de parler de cette France des faisous. Des Terrien.nes mais pas que d’ailleurs. Mon propos n’est pas qu’agricole. Loin s’en faut ! Oui, j’ai une tendresse infinie pour ce monde-là, qui a été le mien, celui de mes premiers balbutiements, de mes premières joies.
Envie de raconter le monde celles et ceux qui œuvrent, concrètement.
Quand j’écris ces lignes, je repense encore à moi, au fournil, pâtonnant et m’agaçant d’entendre sur les ondes que des journalistes et des élu.es parler écologie, agriculture (…) – loin des contingences du métier, de ses réalités. Et là, en tant qu’artiste ou créatrice, ou indépendante, c’est tout pareil.
Le podcast ? C’est donc se/nous raconter, en mêlant écologie, art et humain.e.
En réfléchissant (pour situer), me viennent en tête l’émission Strip Tease – qui portraitisait nos contemporains – ou l’émission radio Là-bas si j’y suis de Mermet.
Sans doute ces émissions ont-elles marqué la môme ou la jeune femme que j’ai été, durablement ?
Ou est-ce à côtoyer Jean-Claude Pierre, figure bretonne de l’écologie, et conférencier ? (cf. extrait d’une video de lui sur la chaîne JOooa).
Est-ce à force de lire les grands vulgarisateurs des sciences comme Pelt, ou Fabre ?
Peu importe, disons que j’ai très vite toujours voulu partager autour de ce qui m’est cher : la nature, la beauté du monde, …
C’est ce qui m’a amené, dès 2008, à vouloir écrire un carnet de ferme – j’étais alors paysanne-boulangère.
Mais parce que la vie est rarement linéaire, ce n’est que 12 ans plus tard que mon 1e livre agricolo-culturel sort : Paysâmes.
Un livre fondateur, révélateur. Oser dire ce que je suis.
un podcast éco-citoyen ou éco-féministe ?
L’envie de mettre en avant les femmes dans le podcast
Paysâmes a été un tournant pour moi.
Oser prendre une parole, une place : celle d’une femme, se sentant souvent sinon invisibilisée, du moins reléguée au second plan.
Et j’ai pris le parti de croiser le regard avec ces Autres, ces autres paysannes, agricultrices.
Mais comme le propos peut être vite caricaturé (case « féministe » cette fois), j’ai jugé nécessaire un livre conjugué au masculin. Paysômes est ainsi né, quand bien même il aurait été plus intelligent commercialement d’écrire les femmes. Oui, l’époque met ses femmes à l’honneur. (Souvent des mortes d’ailleurs. Grand bien nous fasse.) La conclusion de ce livre conjugué au masculin :
Rien ne changera en matière d’écologie, d’agriculture, … tant que les femmes ne participeront pas plus massivement aux échanges.
Une parole d’homme, d’expérience. Comme une évidence.
Soit. Acte. Prenons une place, Sachons la prendre. Qu’on nous la donne ou pas d’ailleurs.
Le podcast est donc une invitation (plus ou moins) directe en direction des femmes : prenons, prenez votre place. Et cela s’apprend, d’ailleurs.
Bref. Ce podcast se veut un lieu pour donner à penser, à réfléchir, dresser des pistes de réflexion et d’action, loin des jugements ou des propos moralisateurs.
C’est un podcast citoyen, qui se veut accessible du plus grand nombre, loin des discours ampoulés et (osé-je ?) et souvent vains.
Rebref. Du simple qui fleure bon le faire et le bon sens paysan ;-).
contenu : pluriel
Le contenu des épisodes sera un peu à l’image de mon travail : pluriel. Il alternera entre temps de lectures, d’échanges assis.es ou sur le terrain, du reportage (dans sa spontanéité) ou des moments plus formels, afin de prendre du recul sur le propos.
Ainsi, si j’aime à raconter mes Paysâmes, il importe aussi d’apporter des éléments de réflexion plus distanciés (d’histoire, de sociologie, …). Si cela peut paraître contradictoire avec ce que j’annonce plus haut – je tiens à mettre les gens qui œuvrent sur le terrain, concrètement -, il est toutefois important d’aller chercher dans la littérature ou chez des experts des éléments de compréhension.
un peu de musique : la tête dans les nuages
Qui dit podcast dit jingle. Et là, pas envie d’aller piocher dans une bibliothèque en ligne. Alors, il a fallu chercher et (tadam) Eric a croisé mon chemin au moment adéquat.
Après quelques propositions, Eric m’a fait écouter « Nuages » et là, coup de foudre. Un grand gros merci à lui, avec qui d’ailleurs, l’aventure se poursuit autrement. Héhé.
Qui est Eric ? « Autodidacte curieux, Eric alias Le Lampiste recherche la poésie dans ses compositions musicales, aussi bien que dans ses sculptures métalliques ou ses luminaires. »
Son insta : Le lampiste
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