tout arrive à qui sait attendre
Dans tout métier, et peut-être que celui d’artiste autrice est particulièrement concerné (?), il y a tout plein de projets qui émergent : ah, tiens, un AbCdaire ? Sur les jardins, oh, oui ! Ou un conte ? …
De là à ce que ledit projet aboutisse, il y a au mieux quelques lunes. 153 lunaisons (environ 12 ans) entre mes premières aquarelles pour un carnet de ferme et l’édition de Paysâmes – complètement remanié d’ailleurs sur la forme et le fond.
Parfois mon homme (qui ne connaît rien à l’art, dixit lui-même) me demande : Mais pourquoi tu peins autant ? Tu as tant de stock ! Ah. A quoi bon ? 1/ Tout ne se vend pas, ne se montre pas non plus d’ailleurs. Bah ! Je peins ‘simplement’ pour pratiquer, taquiner le pinceau, garder la main… Quel musicien va donner un concert sans répéter 1000 fois ? Et puis, autant le dire, cela m’est vital de peindre 😉
Bref. Je n’ai jamais eu peur d’annoncer des projets, des objectifs (ici-même sur ce site). Certains ont abouti, pas mal d’entre eux ont fini au fond d’un tiroir. Non mais quelle honte y aurait-il à « essayer », hein ? (Paraîtrait que c’est français de critiquer les supposés « échecs »… Je crois avoir des origines nord-américaines !). Bref, je suis de celles qui essaient, se lancent… et avancent malgré tout. On a une seule vie, non ?
Cette digression étant finie, voici donc sur cette page des travaux en cours, des projets en cours, suspendus pour un temps ou pour toujours. Pourquoi les partager ? Parce que. Parce que j’y ai passé du temps. Parce que cela tend à montrer aux futurs artistes, auteurs, aux aspirants auteurs de leur biographie … que les essais et les errements font partie du chemin.
C’est bien parce que j’ai cru en mon projet de carnet de ferme que j’ai progressé en aquarelle (des dizaines de dessins sont encore dans les cartons), et que, 153 lunes plus tard, j’ai réussi à « pondre » (permettez la métaphore animale) Paysâmes, avec ses croquis en marge des photos.
Des livres et pas seulement
Compte tenu de mon appétence pour le livre, il est ici surtout question de livres que j’aimerais un jour tenir dans mes mains. Certains sont quasi-bouclés (seuls manquent quelques images, ou la correction).
Et puis, vous trouverez ici aussi trace de projets initiés et suspendus.
C’est le cas de la conférence-spectacle Je te dis M (très chronophage cette année 2025) ou du podcast Je sème Tu sèmes On sème.
Le premier projet est suspendu car la mise en scène reste à financer : mais le livre seul pourrait naître, c’est sûr. Mais il faut le temps de remanier le texte pensé pour être « dit » à l’oral.Quant au podcast, il a été mis de côté car le montage reste chronophage (et les personnes rencontrées sont si passionnantes que les enregistrements durent… durent… sauf que le temps de montage est démultiplié. Là, je pencherais donc pour un partenariat (avec une radio associative par ex.).
Allez, sur ce, partage d’idées et de réflexions.
JOhanne
*je m’auto-édite comme de nombreux auteurs – stratégie d’ailleurs en cours de reconsidération.
ça patiente dans les cartons
un ABCdaire du jardin naturel
Après les 3 tomes Bulles de Vie, j’ai dû me rendre à l’évidence : cette collection ne serait pas étoffée – trop délicate à vendre en boutik.
Alors, comment concilier ce goût pour les fleurettes et le jardin ?
Ah ! Et pourquoi pas un ABCdaire du jardin naturel ?
(Merci à Jean-Pierre Dupuich, « passeur d’images » !).
Aujourd’hui, la maquette est quasi bouclée.
Reste la correction et un dernier tour des noms bretons.
Ecouter les autres se raconter
A chaque livre publié, j’ai eu envie de proposer du contenu + (video, tuto aquarelle, …), pour partager autrement, mettre une voix sur des images pour qui ça intéresse.
Avec la simplicité toujours plus grande de la technique, l’envie est là, d’enregistrer les rencontres que je peux faire !
Mais le hic (me concernant), c’est le temps de montage et de mise en ligne.
Sans doute faudra-t’il être moins exigeante ? …
En tout cas, les 3 premiers épisodes donnent le ton d’une aventure qui s’envisage aujourd’hui plutôt en partenariat.
Des radios sont intéressées mais le hic, toujours le même, est le manque de moyens.
Alors, on avise et on garde précieusement les enregistrements réalisés, en espérant qu’un jour, ils servent 😉
(J’aime assez l’idée d’être une passeuse d’histoire de vie. Ca pourrait intéresser un futur de la Villemarqué ?)
Mettre en mots les maux
J’aime à raconter mes livres, notamment Paysâmes. Et pour faire comprendre d’où je parle, j’aime à commencer par mes origines agricoles, ma vie de môme. Alors, le récit s’enrichit. Et vient l’idée d’aller plus loin. Evoquer aussi l’enfance violence. Je te dis M, c’était (c’est) un projet de conférence-spectacle : mettre en musique des mots de femme, des maux de gamine mal poussée cabossée résiliée.
Une campagne de financement participatif plus tard (sans réussite*), et le projet est suspendu.
Sans doute y aura-t-il le livre, quand l’énergie et l’envie seront revenues.