


mon envie de m’adresser aux mômes
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merci !
Ces dernières années, je me suis largement consacrée à l’écriture de livres sérieux : Paysâmes et Paysômes. Du lourd, du sérieux, alimentée par mon parcours de paysanne-agricultrice, 10 ans de carrière qui m’ont donné à voir les offs (pas toujours reluisants) du monde agricole. Je revendique ce travail, d’ailleurs, très fort. Paysâmes m’a « révélée » en tant qu’autrice et photographe, et m’a révélée à moi-même pour commencer. (Oui, oui, j’ai pu commettre ces 2 énormes bouquins mêlant les genres et les contenus (ahah, j’ai besoin de me rassurer ce soir, on dirait ^^)).
Cela posé, si je sais être sérieuse (pourfendeuse de mes causes agricoles bio !), j’ai toujours aimé et eu besoin de peindre et de photographier des univers, disons, plus légers. Plus enfantins.
Est-ce un besoin de cultiver mon enfant intérieur ? Possible. Evidemment même ! Je le conseille à quiconque veut aller bien ou mieux de dessiner et étant une de ces mômes cabossées poussées trop tôt, autant dire que cet exercice m’est salutaire.
Donc, j’aime à peindre et à photographier des univers emplis de délicatesse, de beauté, de fantaisie. Les p’tits elfs et autres fées de Cicely Mary Barker ont sand doute marqué mon jeune esprit.
Raconter la vie en poésie dans un esprit… nature

Parent, j’ai eu à cœur de lire avec et pour mes enfants. J’avais tant de plaisir à partager avec eux ce moment du soir qu’ils réclamaient fort fort (euh… 15 ans plus tard, ils ne lisent plus de livres papier : désolée de vous l’apprendre, parents qui me lisez ^^. Souhaitons qu’il en reste quelque chose quelque part). A l’époque, je me rappelle chercher des p’tits livres sympas, pas moralisateurs, pas trop bébêtes (oui, c’est pas bien de juger mais… le pire côtoie parfois le meilleur), instructif si besoin et pas genré (quelle horreur parfois de voir des histoires avec maman au balai etc.).
Bref. On s’amusait à inventer des histoires et l’une d’entre elle m’a fait dire : « Hop, je tente l’illustration car cette histoire le vaut, hein ! » (faut savoir se faire confiance, non ?). Le résultat ? Rencontre au bout du brin. Depuis, j’ai dû cumulé 20 ou 30 aventures de mes p’tits héros Lili et Do. Et je dois dire que si j’ai des projets qui me tiennent à cœur, c’est bien ceux qui s’adressent aux mômes. Après 2 gros livres sérieux, l’envie de revenir au conte et à la poésie (des images et des mots) se fait pressante. Disons que cela me met en joie et que c’est bon à cultiver.