et de la construction du genre
Salut à vous,
Un petit mot pour vous rappeler demain, la causerie conférence (15 h 30 à Douaoulas) autour de Paysâmes et Paysômes.
Sous-titre : regard d’une femme.
Et je crois que cela change pas mal de choses, sur la perception du monde et la façon d’en parler.
Je vais faire très court ici (vu le sujet qui appellerait un long développement sur la construction du genre, n’est-ce-pas).
Ces 2 ouvrages agriculturels ont été l’occasion d’interroger les injonctions faites aux unes et aux autres. D’interroger l’histoire, la grande, les petites. La mienne.
Toutes mes aïeules ont été des « cultivatrices », de ces femmes bosseuses, laborieuses. Des bouche-trous* ?
Bref. Discussion et échanges avec celle qui m’a faite et qui a quitté la Terre, de gré ou de force, je ne sais trop.
« Tiens, j’ai retrouvé des vieux papiers ! Ça va t’intéresser ! »
Les épreuves du certificat d’études de 1964. Lecture diagonale.
Epreuves de Sciences : 2e question.
Une à destination des « garçons (urbains et ruraux – filles urbaines), l’autre à destination des « filles (rurales) ».
Je chus de ma chaise, pas loin ! Différence de sexes + différence selon le milieu social ou l’origine géographique du jeunot !
Pour les premiers, un questionnement sur la maison moderne (qui leur est promise ?), pour les rurales, celle-ci : « En quoi consiste le sevrage ? Indiquez comment il doit être fait et quand ? ».
Voilà qui est posé.
Allez, on pourra poursuivre l’échange à Daoulas. Et ici-même. D’autres perles ont été relevés dans ces quelques épreuves de certificat. Si vous en avez d’ailleurs, intéressé.e.
* bouche-trous : c’était ainsi que se qualifiaient beaucoup de femmes paysannes, jusqu’aux années 70, où elles vont enfin accéder à la formation professionnelle continue. Point développé dans le complémenterre de Paysâmes.
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