technique photo : le bracketing pour aider la photographie
Quand je vous dis que la machine doit servir au photographe. Le bracketing fait partie de ces essentiels à comprendre en photographie. Je puis vous assurer : ça aide grandement sur le terrain, notamment lors de prise de vue de paysages – un de mes dadas !
Cela a l’air évident et pourtant. En photo comme dans pas mal de domaines, les machines nous mènent parfois par le bout du nez.
En photographie comme ailleurs, il est facile de se laisser aider par son appareil photo – son téléphone – très souvent, qui fait d’ailleurs de fort jolies photos. Souvent très souvent mais pas tout le temps non plus. Car certaines photos sont particulièrement techniques et demandent à paramétrer son appareil. Eh oui.
Et là, tadam, un point technique sur le bracketing d’exposition.
On va commencer par voir l’intérêt et ensuite, on va aller voir ensemble comment faire les réglages. Sortez donc votre apn (appareil photo numérique) ou votre apa (argentique), si vous êtes quelque peu conservateur. Ça marche aussi 😉
Cliquez sur les images pour les lire 🙂
Pourquoi faire un bracketing ? (Bah oui, tiens ?)
L’œil humain, si, est intelligent. Ou du moins le cerveau humain. Pas toujours, je sais mais nous tâcherons de ne pas faire de mauvais esprit ici. Bref. L’œil humain a de grandes capacités et couplé avec un cerveau qui réfléchit y compris à notre insu, on arrive à reconstituer des images (comment dire ?) avec des détails dans toutes les conditions et à peu près toutes les situations de luminosité.
Ce que ne peut faire techniquement un appareil photo : son capteur a des limites techniques.
Exemple. On va prendre une photo de mer. Pourquoi ? Parce que la mer est jolie à Concarneau et parce que la photographie maritime est souvent rendue difficile par les forts contrastes. Pensez donc ! Petit matin ensoleillé : le ciel qui jaunoît et la roche couleur gris plomb. Pas facile de trouver le bon réglage, hein.
Alors comment faire un bracketing en photographie ?
On va donc user d’une fonction disponible sur tous les apn ou presque : le bracketing d’exposition. (Oui, je sais, ça permet de frimer un peu quand tu dis aux potos : « Si ! Vas-y : fais un bracketing d’expo ! »).
Le réglage se fait en quelques manipulations : il s’agit de trouver l’endroit du réglage dans son menu – ou sur l’écran lcd. Tournage de boutons. On essaie. On cherche. On fouille. Et en général, on finit par trouver* (cf. photo).
Une fois le réglage trouvé, l’apn va donc automatiquement prendre 3 images : l’une sous-exposée, la dernière sur-exposée et une intermédiaire. Attention ! (C’est du vécu !). Il faut tout de même appuyer 3 fois sur le déclencheur :-D.
Il est donc fort probable que vous ayez une des 3 photos qui vous donnera satisfaction.
Et voilà ! Merci qui ? …
Pour les geeks : la photo HDR
Pour ceux qui post-traitent leurs images, les 3 clichés peuvent être assemblés – sur logiciel** – pour produire une image dite HDR (Higt Dynamic Range).
Il y a tout plein d’explications sur le web que vous serez libre d’aller chercher. Disons juste qu’une image va être reconstituée avec (reprenons notre paysage de mer) un ciel jaune, une mer douce et visible et des rochers pas tout à fait noirs.
Pas mal ? On aime ou on n’aime pas. Chacun son style. A vous de voir 😉
Et si décidément vous préfériez des explications en vrai, eh bien vous savez ce qu’il vous reste à faire : suivre un atelier photo !
Allez, belles images. Amusez-vous bien.
Johanne
*de l’intérêt de conserver la notice des appareils photo (elles se retrouvent en ligne très facilement). Allez voir du côté du réglage de l’exposition : vous devriez trouver votre bonheur.
**certains boîtiers proposent directement la fonction Hdr (j’avoue passer uniquement par le logiciel quand je m’y essaie, ce qui est assez rare, je le reconnais : je préfère les photos plus naturelles, quitte à avoir moins de détails donc. Tout est affaire de goût).
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