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le b.a-ba de la photo réussie ;-)

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Choisir son appareil photo : réflexionnons

Comme beaucoup de photographes passionnés, un jour ou l’autre se pose la question de passer à un « vrai » appareil photo. Alors, lequel choisir ?
Pas toujours simple de s’y retrouver dans l’étendue de l’offre.
Ici, il ne sera pas question de vous conseiller un modèle : outre que je passe peu de temps en boutiques, le propos n’est pas là. Il est plutôt de réfléchir à ce que vous aimez, aux aspects pratiques avant de vous lancer dans des achats conséquents (les boîtiers peuvent coûter très cher). D’autant que ces achats peuvent être frustrants – qu’on se le dise.
Pensée ici à une stagiaire, qui s’est rendu compte que son bridge – offert par des enfants attentionnés voulant faire plaisir – n’était pas très pratique.

Quelques éléments pour réfléchir ici. Conseils d’une photographe passionnée, adepte de photo de paysages et de la macro*.

Mon sac de photographe nature

ba-ba de la photo réussie par Johanne Gicquel
ba-ba de la photo réussie par Johanne Gicquel
ba-ba de la photo réussie par Johanne Gicquel

Téléphone, compact, bridge ou reflex : au secours !

ba ba de la photo réussie par Johanne Gicquel
Autre critère important pour choisir un équipement : la commodité Oui, ça a l'air évident mais c'est du vécu. Des désillusion de certains photographes qui ont cassé leur tirelire pour s'acheter The reflex et qui réalisent que c'est... "une galère" (déjà entendu) ! Imaginez. Vous êtes en forêt. Vous êtes au pied d'un hêtre. Vous voulez faire une contre-plongé de toute la canopée (Ouah OUah. Que c'est bôôôôôô). Et là, un écureuil, à 10 mètres de vous. Ben, le temps de changer l'objectif, de se planquer pour éviter le vent, autant dire que le p'tit roux aura eu le temps de planquer toutes ses noisettes, hein ! Oui, sûr : se balader avec un reflex et 3 objectifs dans le sac à dos n'est pas des plus commodes. Ajouter à cela le poids (certains pieds font plusieurs kilos - les adeptes de la photo de nuit en savent quelque chose), les flashs, la 2e batterie, etc.  Autant dire que le baroudeur peut se transformer en légionnaire ! . A vous de voir ;-) Bref, le reflex a rebuté plus d'un par les contraintes qu'il impose. Outre le poids, changer l'objectif en pleine nature n'est pas toujours conseillé. Poussières, pluie, ... Évidemment, général, tout photographe nature ne résiste pas mais à le faire ! Mais faudra prévoir le nettoyage du capteur. Alors, un bridge sinon rien ? Au vu des contraintes du réflex, le bridge pourra alors être un bon compromis pour l'amatrice photo qui-ne-veut-pas-s'enquiquiquiner avec trop de matériel. Excellent compromis ? C'est à voir ! Car pour avoir pu utiliser régulièrement du matériel de stagiaire, autant dire que certains bridges ne sont pas très fonctionnels. Comme certains compacts, cela va de soi. En tout cas, s'il y avait un seul conseil à retenir lors d'un achat d'un apn, ce serait de s'assurer qu'il possède un œilleton : il faut (j'insiste !), il faut pouvoir viser à l’œil de son boîtier. Non, mais je vous le demande, comment faire la mise au point sans y voir ? L'appareil photo - même le plus perfectionné - ne peut le faire dans certaines situations (trop sombre, trop lumineux, trop d'éléments dans la photo, trop de vent, ...). Quant à "lire" un écran par grand soleil, c'est impossible. Donc, la possession d'un œilleton de visée est un incontournable. Après, compact ou bridge ? Cela sera affaire de goût, de praticité, et de budget évidemment. Si vous êtes adepte de photo de rue ( ce qui exige de la discrétion), le compact pourra être tout indiqué. Si vous, vous kiffez prendre des images de piafs, le bridge pourra, lui, répondre à vos attentes. Leur focale* est souvent impressionnante - bien plus qu'un reflex équipé d'un objectif de base. (L'objectif adapté a un prix très variable mais cela commence souvent à plusieurs milliers d'euros la bête. Autant dire que c'est souvent réservé aux gardes de réserves naturelles - J'aurai trop voulu être garde réserve naturelle ^^.)

Paysage au téléphone : pourquoi oui ?

Sachez tout d’abord que les téléphones sont souvent assez remarquables par leurs capacités techniques. Leur point fort, en photo de paysage, est incontestablement leur capacité à prendre des photos en plan très (très) large.
Pensez à ces photos de paysage sublimes qui se voient à la pelle sur les réseaux ou ces photos d’arbres prises à la verticale : un tronc magnifique, une frondaison sublime ! Impossible de parvenir au même résultat avec mon reflex et mes objectifs, sans passer par le photo-montage.

Donc, si votre téléphone vous donne satisfaction, la question est simple : à quoi bon investir dans un appareil photo ?

Eh bien, ce sera pour les photographies que je qualifie de « techniques » : celles demandant une pause longue ou courte, celles de nuit, celles type macro… Ces photos-là appellent des réglages adaptés, donc, de la réflexion de la part du photographe (= donc quelques compétences photos) et l’appareil qui va permettre de faire ces réglages. A noter, ici aussi, que certains téléphones ont un mode pro qui permet d’affiner les réglages.

Bref. Si vous, votre envie, c’est de comprendre comment faire des photos selon vos envies – quelles qu’elles soient -, il va s’agir d’apprendre et de comprendre le vocabulaire photo : ouverture et profondeur de champ, vitesse, sensibilité(…).
Et de choisir l’apn qui va bien.

Le reflex (= le « gros » apn avec les objectifs) ? Oui, ce sera le « top » technique, mais autant le dire, le reflex ne sied pas à tout le monde. Tant pis et tant mieux. (On peut réussir sa photo sans avoir un équipement fou-fou !)

Autre critère important pour choisir un équipement : la commodité

Oui, ça a l’air évident mais c’est du vécu. Des désillusion de certains photographes qui ont cassé leur tirelire pour s’acheter The reflex et qui réalisent que c’est… « une galère » (déjà entendu) !
Imaginez. Vous êtes en forêt. Vous êtes au pied d’un hêtre. Vous voulez faire une contre-plongé de toute la canopée (Ouah OUah. Que c’est bôôôôôô). Et là, un écureuil, à 10 mètres de vous. Ben, le temps de changer l’objectif, de se planquer pour éviter le vent, autant dire que le p’tit roux aura eu le temps de planquer toutes ses noisettes, hein !

Oui, sûr : se balader avec un reflex et 3 objectifs dans le sac à dos n’est pas des plus commodes. Ajouter à cela le poids (certains pieds font plusieurs kilos – les adeptes de la photo de nuit en savent quelque chose), les flashs, la 2e batterie, etc.  Autant dire que le baroudeur peut se transformer en légionnaire ! . A vous de voir 😉

Bref, le reflex a rebuté plus d’un par les contraintes qu’il impose. Outre le poids, changer l’objectif en pleine nature n’est pas toujours conseillé. Poussières, pluie, … Évidemment, général, tout photographe nature ne résiste pas mais à le faire ! Mais faudra prévoir le nettoyage du capteur.

Alors, un bridge sinon rien ?

Au vu des contraintes du réflex, le bridge pourra alors être un bon compromis pour l’amatrice photo qui-ne-veut-pas-s’enquiquiquiner avec trop de matériel.

Excellent compromis ? C’est à voir ! Car pour avoir pu utiliser régulièrement du matériel de stagiaire, autant dire que certains bridges ne sont pas très fonctionnels. Comme certains compacts, cela va de soi.

En tout cas, s’il y avait un seul conseil à retenir lors d’un achat d’un apn, ce serait de s’assurer qu’il possède un œilleton : il faut (j’insiste !), il faut pouvoir viser à l’œil de son boîtier.

Non, mais je vous le demande, comment faire la mise au point sans y voir ?
L’appareil photo – même le plus perfectionné – ne peut le faire dans certaines situations (trop sombre, trop lumineux, trop d’éléments dans la photo, trop de vent, …). Quant à « lire » un écran par grand soleil, c’est impossible. Donc, la possession d’un œilleton de visée est un incontournable.

Après, compact ou bridge ? Cela sera affaire de goût, de praticité, et de budget évidemment.
Si vous êtes adepte de photo de rue ( ce qui exige de la discrétion), le compact pourra être tout indiqué. Si vous, vous kiffez prendre des images de piafs, le bridge pourra, lui, répondre à vos attentes. Leur focale* est souvent impressionnante – bien plus qu’un reflex équipé d’un objectif de base. (L’objectif adapté a un prix très variable mais cela commence souvent à plusieurs milliers d’euros la bête. Autant dire que c’est souvent réservé aux gardes de réserves naturelles – J’aurai trop voulu être garde réserve naturelle ^^.)

Conclusion : La photo réussie commence par un apn adapté

On l’aura compris : si certains photographes et notamment ceux tendance naturaliste plébiscitent le reflex, cela n’est pas adapté aux besoins de tout le monde. A voir donc si vous êtes super motivés à passer à l’apprentissage de la photo technique – pour exploiter à fond votre matériel – ou à la macrophotographie, qui je crois, impose du matériel adapté (et pour ma part, un reflex).

Bref. Il est clair que l’offre d’apn est impressionnante. Or la possession d’un œilleton (mon conseil numéro 1 !), il est d’autres éléments à prendre en compte lors de votre achat (notamment à propos du zoom, sur lequel un autre article s’imposerait).
J’espère que cet article aura répondu à quelques points. C’est du dégrossissage ici, qu’on s’entende !

Quand vous irez en boutique, un conseil : posez vos questions et si le vendeur n’est visiblement pas compétent dans ce domaine-là – ou si vous achetez pour votre papy, sans savoir ce qu’il aime vraiment -, préférez un bon cadeau ou assurez-vous d’un possible échange.

La photo, c’est génialliiiissime mais encore faut-il être équipé à votre image.
Sur ce, bonnes balades photo. Et amusez-vous !

Johanne

*vocabulaire technique photo appelant un développement. Ce sera dans des articles à venir, tôt ou tard : impossible de tout mettre dans ce seul article.

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